Calcul de la quantité d'eau de pluie récupérable annuellement

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Jean-Paul

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Salut tout le monde,

Je vous propose un petit calcul assez simple pour calculer combien vous pouvez espérer récupérer d'eau de pluie chaque année.
Il y a 3 facteurs qui influent sur la quantité :
  1. Pluviométrie annuelle (PA)
  2. Surface de captage (SC)
  3. Déperdition (DP)
Vous pourrez trouver la pluviométrie moyenne de votre lieu d'habitation sur le site de Météo France :

Par exemple pour Langres il a plu 588 mm (ou 588 L/m2) en 2023, nous avons donc PL = 588
Imaginons que je récupère l'eau de pluie sur le toit en tuile de ma maison, sa surface totale (du toit) est de 120m2, donc SU = 120

Pour la déperdition (évaporation, fuites) voici les différents coefficients disponibles selon le toit :
  • Pour un toit incliné revêtu de tuiles : DP = 0,9
  • Pour un toit incliné revêtu de tôles ondulées : DP = 0,8
  • Pour un toit plat : DP = 0,6
  • Pour un sol en dur légèrement incliné : DP = 0,6
Mon toit est incliné et est en tuile donc mon DP = 0,9

Maintenant le calcul ! Tout simple...
PA x SC x DP = votre volume potentiel de récupération d'eau de pluie annuelle (en litres)

Et donc dans notre exemple :
588 x 120 x 0,9 = 63.504 L soit 63m3
 
Intéressant.

Je pondérerais encore le résultat final suivant l'environnement de la surface de captage. S'il y a de grands arbres par exemples qui peuvent capter un peu d'eau avant qu'elle ne tombe sur le toit, ou alors l'exposition au vent. Mais ça donne quand même une idée. Après la pluviométrie c'est tellement aléatoire aussi... Donc perso je diviserais par 2 le résultat final et au pire j'aurais une bonne surprise avec un volume supérieur à celui calculé.
 
Ce qu’il faut faire c’est prendre la pluviométrie moyenne sur les 10 dernières années par exemple (données pas faciles à trouver en fait, j’ai cherché pour Grasse ou le 06 mais rien trouvé), la ça peut donner une idée assez précise de ce qu’on peut espérer, sauf accident climatologique (plus si rare)…

Si on conserve les stats année après année on peut aussi affiner le coefficient de déperdition, ça peut aider. Mais oui le facteur le plus important et le plus imprévisible ça reste la pluviométrie.
 

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