Culture en couche La création d'un potager par paillage en couches en 4 questions

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Définition
1. Qu’est-ce que le paillage en couches et quels sont ses avantages principaux ?

Le paillage en couches, aussi connu sous le nom de “culture en lasagnes” ou “sheet mulching” en anglais, est une technique de permaculture qui présente plusieurs avantages :

• Économie d’eau : Cette méthode réduit considérablement le besoin en arrosage grâce à la rétention d’humidité par les couches de paillis.
• Réduction du travail : Elle diminue le travail de désherbage et de labour, car le paillage étouffe les mauvaises herbes et améliore la structure du sol sans intervention mécanique.
• Recyclage des déchets : Utilise des matériaux organiques souvent considérés comme des déchets (feuilles, cartons, etc.) pour enrichir le sol.
• Amélioration du sol : Favorise la création d’un sol riche et fertile, propice à la culture de légumes, herbes et salades savoureuses.

Matériaux
2. Quels types de matériaux sont utilisés pour les différentes couches du paillage ?

Voici les matériaux utilisés pour les différentes couches de paillage en permaculture selon la page :

• Première couche : Chaux et fumier (de poule ou autre volatile si possible) pour apporter l’azote.
• Deuxième couche : Carton mouillé, journaux, vieux tapis, draps, vêtements ou planches de bois fins.
• Troisième couche : Environ 75mm de matériaux azotés comme la paille d’écurie, fumier de volaille mélangé à de la sciure, algues ou feuilles ratissées.
• Quatrième couche : Environ 150mm de matériaux carbonés tels que les aiguilles de pin, paille de riz, feuilles déjà décomposées, paille sèche, écorce, copeaux ou sciure de bois.

Méthode
3. Comment procède-t-on pour semer et repiquer les plantes dans un potager créé par paillage en couches ?

Voici les étapes clés pour semer et repiquer les plantes dans un potager créé par paillage en couches, selon la page que vous consultez :

• Préparation du sol : Commencez par superposer des matériaux organiques comme des feuilles, du carton et du compost pour former des couches. Cela enrichit le sol et supprime les mauvaises herbes.
• Semis : Semez les graines directement sur la couche supérieure ou dans de petits sillons creusés dans le paillage.
• Repiquage : Pour repiquer des plants, faites un trou dans le paillage jusqu’au sol et plantez-y le jeune plant.
• Entretien : Arrosez régulièrement et ajoutez du paillis au besoin pour maintenir l’humidité et la fertilité du sol.

Ces méthodes favorisent un sol riche et vivant, propice à une culture saine et productive.


Entretien
4. Quelles sont les recommandations pour l’arrosage et l’entretien d’un potager en paillage en couches ?

Voici les recommandations essentielles pour l’arrosage et l’entretien d’un potager en paillage en couches, selon la page que vous consultez :

• Arrosage adapté : Arrosez uniquement si nécessaire, c’est-à-dire si les plantes commencent à se faner1. Vérifiez l’humidité à la base du paillage avant d’arroser.
• Entretien du paillage : Gardez le paillage meuble et ne le piétinez jamais2. Ajoutez un peu de paillage en surface à la fin de l’été pour maintenir l’épaisseur.
• Gestion des plantes : Remplissez le potager de plantes utiles et maintenez-le constamment plein. Utilisez votre créativité pour assurer une grande diversité.
• Utilisation des déchets : Intégrez les restes de cuisine et les déchets organiques dans le paillage pour nourrir le sol et favoriser l’activité des vers de terre.

Ces pratiques contribuent à la santé et à la productivité du potager tout en minimisant l’effort d’entretien.

L'illustration représente assez mal ce qu'est la culture en lasagnes, les différentes couches sont à même le sol et pas forcément en bac et il n'y en a pas autant, ça ne tiendrait pas... Là ça ressemble plus à ce qu'on appelle l'organoponie, une culture en bac profond ou bien sur sol mais avec des matériaux d'encadrement (ça peut être du bois, de la pierre ou de briques et même de la terre) mais même dans ce cas il n'y a pas autant de couches ! L'illustrateur s'est fait plaisir je crois !

Exemple de bac agroponique :

Couche 1 : ici du calcaire sur un sol acide
Couche 2 : charbon de bois pour un effet tampon et drainant
Couche 3 : fumier
Couche 4 : litière de sous-bois, forêt, massifs végétaux
Couche 5 : terre ou compost
Couche 6 : paillage (paille, BRF)

Selon la culture souhaitée en adapte les couches, ajout de matière riche en azote par exemple.

Ici les parois sont en bois.

Quel est l'intérêt de la couche de calcaire en première couche. Le sol acide n'impacte pas la couche 5 qui sert de substrat aux plants (si j'ai bien compris). Ou alors c'est lors du déplacement du bac, le sol recouvert retrouve un pH plus alcalin ?

Cette technique est intéressante sur les sols pauvres, pollués, trop acide ou trop basique... Par contre ça demande du boulot et un gros paquet de matière qui compose chaque couche, l'arrosage sera plus abondant aussi, l'eau n'étant pas très bien retenue dans le substrat même si le paillage devrait maintenir une certaine humidité.

Lulu Pomard à dit:

Ou alors c'est lors du déplacement du bac, le sol recouvert retrouve un pH plus alcalin ?

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Oui pourquoi pas, ces bacs peuvent aider à la régénération du sol d'une certaine manière. Les couches 3 et 4 se décomposant peuvent servir d'amendement si on n'utilise plus le bac ou si on le déplace.

Dans les jardins de familles ça se faisait beaucoup, on ne mettait pas toujours toutes ces couches, seulement de la bonne terre/terreau sur une bâche plastique, les plants et du paillage, et ça fonctionnait bien. Le but c'était surtout d'isoler les cultures des nuisibles présents dans le sol. D'ailleurs je me demande si la couche calcaire ne sert pas également de barrière aux champignons ou nématodes par exemple, non ?

Lulu Pomard à dit:

seulement de la bonne terre/terreau sur une bâche plastique

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Plastique qui se déchirait en milliers de morceaux... et qui fertilisait la terre pour les générations futures.

Ça a tellement été une révolution le plastique dans les années 50/60 qu'on en mettait partout sans se soucier de ce que ça allait devenir. On a vendu à nos anciens un matériau fantastique exempt de défauts et à l'époque personne ne parlait encore de recyclage ou de pollution plastique. Dans les années 80/90 on a vendu le miracle des engrais chimiques industriels, regardez où nous en sommes aujourd'hui !

Chaque époque à son lot de progrès qui n'en sont pas... En 2020 que nous vend-on qui sera une catastrophe en 2040 ? La voiture électrique ?

Baptiste M à dit:

Plastique qui se déchirait en milliers de morceaux... et qui fertilisait la terre pour les générations futures.

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Rah, j'vais pas faire le vieux con, je dois dire que tu as raison, nos anciens ont pollué à l'insu de leur plein gré. Il ne faut pas minimiser nos actes d'une manière générale mais si la seule pollution des sols se résumait aux bouts de plastiques enfouis par nos anciens le monde serait meilleur, n'est-ce pas ?

Non attends, finalement j'vais faire un peu mon vieux con...
Entre les bâches plastiques oubliées dans nos jardins et la pollution générée par la fabrication des iPhones et autres matériels électroniques quelle génération a fait le plus de mal à la planète, à titre individuel ?

Lulu Pomard à dit:

mais si la seule pollution des sols se résumait aux bouts de plastiques enfouis par nos anciens le monde serait meilleur, n'est-ce pas ?

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Ce n'est pas une raison mais c'est vrai que ce serait un moindre mal.

Lulu Pomard à dit:

Entre les bâches plastiques oubliées dans nos jardins et la pollution générée par la fabrication des iPhones et autres matériels électroniques quelle génération a fait le plus de mal à la planète, à titre individuel ?

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Si les iPhones n'étaient vendus qu'aux jeunes il y en aurait beaucoup moins sur le marché ! Les cinquantenaires collés à leurs smartphones ça manque pas hein !

Mais on déborde, on déborde... On parlait de culture en lasagnes.