La belette
Membre
C'est sans compter la pollution, le climat, les maladies, les ravageurs, les pesticides, les engrais de synthèse...
Agroforesterie Relation entre les plantes légumières et les arbres, vos observations
- Initiateur de la discussion Gilou
- Date de début
Oui malheureusement, les temps ont changé. En tout cas pour ce qui concerne la pollution, les pesticides et les engrais chimiques, tout est lié.
Au Brésil, dans la forêt amazonienne, dans le cadre d'un voyage d'étude dans ma jeunesse on avait rencontré des Korubo dans un village, un peuple indigène qui vit dans la forêt à la frontière du Pérou. Ils sont très peu et c'est exceptionnel d'avoir la chance de les rencontrer, leur territoire est interdit d'accès et eux se déplacent que très rarement hors de leur zone de vie.
Ils sont cultivateurs, chasseurs, pêcheurs et nous avons vu à l'époque des patates douces et des ignames que je qualifierais de géants ! Surtout les ignames. Bien entendu chez eux c'est du 100% naturel. De nos jours ces valeureux femmes, hommes et enfants subissent la déforestation excessive, la pollution des sols et des cours d'eau... Plusieurs d'entre eux contractent des maladies qui n'existaient pas il y a quelques décennies au sein de leur population, notamment des pneumonies.
Actuellement ils ne sont pas plus qu'une centaine.
Au Brésil, dans la forêt amazonienne, dans le cadre d'un voyage d'étude dans ma jeunesse on avait rencontré des Korubo dans un village, un peuple indigène qui vit dans la forêt à la frontière du Pérou. Ils sont très peu et c'est exceptionnel d'avoir la chance de les rencontrer, leur territoire est interdit d'accès et eux se déplacent que très rarement hors de leur zone de vie.
Ils sont cultivateurs, chasseurs, pêcheurs et nous avons vu à l'époque des patates douces et des ignames que je qualifierais de géants ! Surtout les ignames. Bien entendu chez eux c'est du 100% naturel. De nos jours ces valeureux femmes, hommes et enfants subissent la déforestation excessive, la pollution des sols et des cours d'eau... Plusieurs d'entre eux contractent des maladies qui n'existaient pas il y a quelques décennies au sein de leur population, notamment des pneumonies.
Actuellement ils ne sont pas plus qu'une centaine.
Saint Omer
Membre
S'ils contractent des maladies "des villes" c'est que leur territoire est régulièrement violé par les braconniers ou les forestiers, qui apportent avec eux quantité de microbes contre qui les populations indigènes ne peuvent pas lutter faute de moyen défense immunitaire. L'avidité de certains tuent d'autres, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas près de s'arrêter. Pas de photos de cette rencontre ?
On dérive un peu du sujet initial mais ma foi c'est plutôt intéressant.
Dans la forêt amazonienne la relation cultures / forêt est omniprésente par la force des choses, la forêt est partout et, sans rien ne connaitre d'eux, je suis prêt à parier qu'ils ne défrichaient pas des centaines de m² pour cultiver mais qu'ils cultivaient en agroforesterie. Ces peuples sont tellement attentifs à la nature qui les entoure qu'ils devaient remarquer la moindre relation bénéfique entre tel légume et tel arbre. D'ailleurs en cherchant un peu dans la doc sur l'agroforesterie, sur quoi je tombe ??
Dans la forêt amazonienne la relation cultures / forêt est omniprésente par la force des choses, la forêt est partout et, sans rien ne connaitre d'eux, je suis prêt à parier qu'ils ne défrichaient pas des centaines de m² pour cultiver mais qu'ils cultivaient en agroforesterie. Ces peuples sont tellement attentifs à la nature qui les entoure qu'ils devaient remarquer la moindre relation bénéfique entre tel légume et tel arbre. D'ailleurs en cherchant un peu dans la doc sur l'agroforesterie, sur quoi je tombe ??
Jean-Paul
Membre
Je n'en suis pas certain, mais de toutes façons à leur petit niveau et face à l'immensité de l'Amazonie même s'ils défrichaient 1 hectare ça n'affecterait en rien la biodiversité locale. 1 hectare cultivé pour un village de 100 habitants ce n'est rien au regard de la déforestation industrielle de cette forêt qui atteint près de 45.000km2 (4,5 millions d'hectares) par an !!
À l'époque je n'avais pas d'appareil (c'était en 1986) et c'était une rencontre impromptue. D'ailleurs nous n'étions pas du tout là pour ça, notre voyage au Brésil c'était dans le cadre d'un échange universitaire, l'ancêtre d'Erasmus en quelques sortes mais ça ne durait que quelques semaines au lieu de plusieurs années d'études maintenant.
Saint Omer
Membre
Il te reste les souvenirs c'est l'essentiel.
C'est pas faux, probablement qu'ils organisaient des "carrés potagers" ou quelque chose comme ça mais ce que je voulais dire c'est qu'ils ne défrichaient pas à outrance dans une vision productiviste, leur première préoccupation c'est le respect de la nature, de la forêt nourricière.
Ok j'enfonce des portes ouvertes...
Marguerite
Membre
Mais avec Marc, le gestionnaire du jardin partagé, on avait bien remarqué que rien ou presque ne poussait sous les eucalyptus, en tout cas rien de potager. À priori ce serait dû aux racines qui pompent toute l'humidité......... ou les nutriments je ne sais plus
- Des eucalyptus sont souvent plantés là où il n'y avait pas d'arbres auparavant. En pareil cas, le rendement en eau des bassins versants est diminué et le niveau des nappes abaissé, notamment lorsque les arbres sont jeunes et poussent rapidement. D'autres essences produiraient vraisemblablement des effets comparables.
- Le fort développement des racines traçantes de certains eucalyptus - mais non de tous - signifie qu'ils concurrencent vigoureusement la végétation basse et les cultures avoisinantes dans les cas où l'eau est peu abondante.
Ce n'est effectivement pas des arbres, au moins dans le doute, à planter près de ses cultures.
