- Éditeur
- Association Savoureuses Plantes Sauvages
- Auteur(s)
- Mugnier Morgan, Douay Nadège, Talleux Laurence
- Année de parution
- 2012
- Nombre de pages
- 57
Le terme de « mauvaises herbes » est utilisé pour qualifier les plantes qui ne poussent là où personne ne les attend, ce sont des indésirables dans les jardins, dans les cultures, ainsi que dans les pelouses. Ce sont les espèces qui colonisent votre jardin et le pré du voisin, que l’on peut aussi trouver dans la nature, au détour d'un chemin de campagne ou en forêt. C'est pourquoi toutes les plantes sauvages, spontanées ou subspontanées poussant sous nos latitudes peuvent être regroupées sous ce terme.
Quels intérêts à utiliser ces herbes ?
Toutes les plantes possèdent des propriétés particulières, et les plantes sauvages recèlent de nombreuses vertus que l'on néglige souvent, qu'elles soient médicinales, culinaires ou pratiques. La plupart des mauvaises herbes comestibles possèdent un fort intérêt nutritif, et peuvent permettre de compléter (voir même de remplacer) notre alimentation habituelle de manière intéressantes. Elles apportent des vitamines, des minéraux mais aussi, ce qui est peut-être moins connu, des protéines complètes.
Certaines plantes peuvent également remplacer des aliments qui ne poussent pas sous nos latitudes. La racine de benoîte (Geum urbanum) remplace à merveille le clou de girofle, la fleur d’immortelle (Helichrisum sp.) le curry, tandis que les racines de pissenlits (Taraxacum sp.) ou les fruits du gaillet gratteron (Galium aparine) servent à préparer un succédané de café.