- Éditeur
- Elsevier Masson
- Auteur(s)
- Frédéric Dupont, Jean-Louis Guignard
- Année de parution
- 2012
- Nombre de pages
- 309
Ce sont des autotrophes (du grec autos, de soi-même et trophê, nourriture) capables, en particulier, de fabriquer des glucides grâce à l'énergie solaire, au dioxyde de carbone de l'atmosphère (ou de l'eau) et à l'eau puisée dans le milieu.
Les végétaux sont ainsi le support de toute vie animale ; sans les plantes, les animaux ne pourraient vivre puisqu'ils sont incapables de fabriquer tout ou partie de leurs constituants. Cette faculté de synthèse se traduit, au niveau cellulaire, par la présence d'organites particuliers appelés plastes et dont est toujours dépourvue la cellule animale.
Quant à la captation de l'énergie solaire (photosynthèse), celle-ci est rendue possible par la présence de pigments assimilateurs, dont les chlorophylles (du grec khlöros, vert et phullon, feuille). La couleur verte des plantes leur est due. Un autre trait fondamental des végétaux – sans doute lié à leur étonnante faculté de synthèse des sucres – est la présence autour de chaque cellule d'une paroi rigide de nature glucidique.
Si l'on rencontre encore chez les algues des polymères du mannose et du xylose, chez les autres végétaux, c'est la cellulose qui est le constituant majeur de la paroi. Cette enveloppe rigide de cellulose empêche la cellule végétale de se déformer et de se mouvoir : il en résulte l'immobilité et la fixation au sol de la plupart des plantes.