- Éditeur
- FAO
- Auteur(s)
- Lefèvre Clara, Rekik Fatma, Alcantara Viridiana, Wiese Liesl
- Année de parution
- 2017
- Nombre de pages
- 90
Les sols sont un réservoir majeur de carbone. Ils contiennent plus de carbone que l’atmosphère et la végétation terrestre réunis. Cependant, le carbone organique du sol (COS) est dynamique et les actions anthropogéniques sur le sol peuvent en faire un puits ou une source nette de gaz à effet de serre (GES).
Bien que d’énormes progrès scientifiques aient été réalisés dans la compréhension et l’explication des dynamiques du COS, la protection et la surveillance des stocks de COS au niveau national et international continuent d’affronter de nombreux défis qui compromettent la mise en œuvre de politiques sur le terrain, qui soient adaptées à chaque région.
Une fois intégré au sol sous forme de matériel organique provenant de la faune et de la flore du sol, le carbone persiste dans le sol pendant des dizaines, des centaines voire même des milliers d’années. Finalement, le COS peut être perdu sous la forme de dioxyde de carbone (CO2) ou de méthane (CH4) émis dans l’atmosphère, érodé, ou sous la forme de carbone organique dissous (COD), lessivé vers les rivières ou les océans.
Les dynamiques de ces processus soulignent l’importance de quantifier les flux globaux de carbone pour assurer les avantages maximum que peuvent produire le COS pour le bien-être des populations, la production alimentaire, ainsi que pour la régulation de l’eau et du climat.