- Éditeur
- n/a
- Auteur(s)
- inconnu
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 11
Ils n'engendrent pas de spermatozoïdes et d'ovules comparables à ceux des métazoaires et leur méiose ne correspond pas à leur gamétogenèse. La majorité des protistes se multiplient par voie asexuée (scissiparité simple ou multiple ou bourgeonnement). Certains, comme les Apicomplexes, recourent régulièrement à la reproduction sexuée.
D'autres, comme les Ciliés, y recourent sporadiquement. Enfin, la reproduction sexuée est inconnue dans certains cas comme, par exemple, chez la plupart des amibes. Si la séparation entre Protozoaires et Métazoaires est généralement évidente, la distinction entre ce que l’on appelait les "animaux" (Protozoaires) et les "végétaux" (Protophytes) unicellulaires l'est beaucoup moins.
Le critère de séparation généralement admis entre ces deux groupes d'organismes unicellulaires était leur mode de nutrition. Les Protozoaires sont hétérotrophes ; ils se nourrissent donc de matières organiques par osmose ou phagocytose. Les Protophytes sont autotrophes ; ils sont pourvus de chlorophylle et sont donc capables, par photosynthèse, d'utiliser directement le CO2. Cette séparation est maintenant considérée comme caduque et l'on regroupe sous le nom de Protistes les protozoaires et les protophytes.