- Éditeur
- Chez Gabriel Dufour et Cie
- Auteur(s)
- Alexandre de Théis
- Année de parution
- 1810
- Nombre de pages
- 574
Document optimisé par PermaForo
Le premier mouvement de l'homme qui voit une fleur est de la cueillir ; sa première idée est de chercher à la connaître. A l'origine de la Botanique, il ne fallait pas de longs efforts pour y parvenir. Du tact pour saisir les ressemblances, quelque disposition à retenir de légères descriptions, suffisaient à l'étudiant pour embrasser promptement tout le système végétal connu.
"Un petit nombre de noms désignaient les plantes les plus remarquables dont ils exprimaient en même temps les qualités extérieures et les vertus, soit réelles, soit imaginaires.
Transmis de race en race par la seule tradition, ils s'accrurent peu à peu de tout ce que l'expérience ou le hasard firent découvrir ; enfin des catalogues commencèrent à se former, et l'on écrivit pour l'usage de quelques-uns ce que l'expérience ou la mémoire de tous ne pouvait plus retenir.
C'est au plus beau moment de la Grèce que remontent les véritables annales de la Botanique, Hippocrate composa le premier un traité des plantes employées eu médecine ; mais comme il ne donna jamais rien au hasard, et qu'il n'avança rien dont il n'eût la preuve par lui-même la liste des plantes qu'il indique dut nécessairement être bornée.
Aristote et Théophraste, son disciple, le suivirent bientôt ; donnant une base plus étendue à leur travail, ils mirent de la méthode dans les définitions, de la clarté dans les idées, et joignant leur propre instruction aux lumières de ceux qui les avaient précédés, leurs ouvrages devinrent la source où durent puiser leurs successeurs.
"Un petit nombre de noms désignaient les plantes les plus remarquables dont ils exprimaient en même temps les qualités extérieures et les vertus, soit réelles, soit imaginaires.
Transmis de race en race par la seule tradition, ils s'accrurent peu à peu de tout ce que l'expérience ou le hasard firent découvrir ; enfin des catalogues commencèrent à se former, et l'on écrivit pour l'usage de quelques-uns ce que l'expérience ou la mémoire de tous ne pouvait plus retenir.
C'est au plus beau moment de la Grèce que remontent les véritables annales de la Botanique, Hippocrate composa le premier un traité des plantes employées eu médecine ; mais comme il ne donna jamais rien au hasard, et qu'il n'avança rien dont il n'eût la preuve par lui-même la liste des plantes qu'il indique dut nécessairement être bornée.
Aristote et Théophraste, son disciple, le suivirent bientôt ; donnant une base plus étendue à leur travail, ils mirent de la méthode dans les définitions, de la clarté dans les idées, et joignant leur propre instruction aux lumières de ceux qui les avaient précédés, leurs ouvrages devinrent la source où durent puiser leurs successeurs.