- Éditeur
- Confédération paysanne
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 40
L’arrêté du 8 février 2016 (l’arrêté Biosécurité) définit les obligations des éleveurs de volailles. Il leur est notamment imposé d’adopter des pratiques spécifiques de prévention et d’élaborer un plan de biosécurité (analyse de risques basée sur les éléments d’organisation et d’environnement du site d’exploitation et des pratiques quotidiennes).
La nécessité de l'adaptation des mesures de biosécurité
Un certain nombre de pratiques de biosécurité sont existantes. La biosécurité en élevage avicole consiste à formaliser les pratiques existantes et renforcer des points qui ne seraient pas suffisamment sécurisés.
Les mesures de biosécurité permettent ainsi de prévenir ou limiter l’introduction, la circulation et la persistance de contaminants (des agents pathogènes responsables de maladies…) sur la ferme, ainsi que leur diffusion vers d’autres sites de production.
La production de volailles fermières (en circuit court et en autarcie) se fait en bande multiple et en plein air. Ce sont souvent des fermes diversifiées, avec des animaux d’âges et d’espèces différents, qui cohabitent. Il peut être compliqué de mettre en place des sas ou des zones spécifiques étant donné la présence de parcours et de nombreux bâtiments de petite taille et souvent déplaçables. Les exploitations peuvent être de petite taille ou très extensives.