- Éditeur
- ASVF
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 6
Les bénéfices attendus d’une telle « intervention » sont notamment :
• une meilleure adaptation des animaux à l’usage qui en est fait (longévité, corpulence, résistance aux aléas du milieu tels que les conditions climatiques, les maladies enzootiques, etc.), en vue de préserver l’outil de production que ces animaux représentent,
• une augmentation de la capacité des animaux à fournir les « produits » les plus intéressants pour les éleveurs (denrées alimentaires, force de travail, etc.), améliorant ainsi les conditions de vie de ces derniers et de leurs familles,
• une préservation de la diversité génétique au sein des élevages, évitant ainsi la « dégénérescence » des individus.
Depuis environ 70 ans, l’amélioration génétique des animaux a été intensifiée en Europe et a conduit à une augmentation de la productivité. Cependant elle a eu pour corollaire une hyperspécialisation de l’élevage, qui a conduit à :
• la disparition ou la moindre valorisation des autres « services rendus » par cet élevage (traction, fumure, variété des productions : viande, lait, peau etc,
• une dégradation du bien-être des animaux (certains animaux devenant inutiles au système, tels que les poussins mâles, les veaux laitiers, sont traités comme des sous-produits, voire purement et simplement détruits à la naissance),
• un affaiblissement de la rusticité et de l’adaptabilité des animaux et des élevages à leur environnement,
• une modification, en quantité et en qualité, des besoins alimentaires des animaux génétiquement modifiés à fort potentiel de production.