- Éditeur
- Momentum Institut
- Auteur(s)
- Agnès Sinaï
- Année de parution
- 2012
- Nombre de pages
- 8
Boîte à outil de réparation des sols, elle donne la mesure de la finitude et le dessein d'une descente énergétique conviviale. Révolution silencieuse, saura-elle devenir une issue à l'Anthropocène ?
Le néologisme « permaculture » a été forgé en Australie dans les années soixante-dix par ses co-inventeurs, Bill Mollison et David Holmgren, à partir de la contraction de deux termes : « permanent » et « agriculture », mais aussi « permanent culture ».
Dès les premières pages de Permaculture One, l'ouvrage fondateur de Mollison et Holmgren récemment traduit en français, la permaculture se place sous le signe d'une vision du temps long, empruntant des références aux sociétés préindustrielles aborigènes tout en se projetant dans un futur au-delà du pétrole : « La permaculture est le parachèvement d'un support de vie complet pour l'homme, au-delà des solutions développées par les sociétés préindustrielles ».
« Le fait qu'elle soit fondée sur la permanence sert à la définir », insistent les co-auteurs. La permanence prend ainsi plusieurs dimensions : elle fait autant référence à celle des plantes vivaces qu'à la durabilité des systèmes alimentaires. En permaculture, le temps, comme l'espace, est une ressource.