- Éditeur
- Quæ - CTA - Presses agromiques du Gembloux
- Auteur(s)
- Gerald Wiener, Roger Rouvier
- Année de parution
- 2009
- Nombre de pages
- 283
L’amélioration ne sera réelle que si la valeur des produits est supérieure au coût des facteurs de production. Cette approche peut aller de pair avec un accroissement de la production de lait, viande, laine ou autre, mais il existe d’autres critères à la lumière desquels les bénéfices de la production animale et les programmes d’amélioration peuvent être jugés. Une nation peut se donner pour objectif d’optimiser la production à partir des terres, des ressources alimentaires ou de la main-d’œuvre dont elle dispose. Il peut arriver que l’accent doive être mis sur le caractère durable de la production.
Quel que soit le but visé, la production ne doit jamais être considérée sans tenir compte des intrants. Le terme d’intrants recouvre la terre, l’alimentation des animaux, le travail, le capital, les services vétérinaires et les autres éléments nécessaires à l’obtention de produits d’origine animale. Il n’est pas toujours aisé d’en déterminer le coût avec précision, mais il est essentiel de reconnaître leur existence.
Les coûts sont parfois évidents dans le cas des intrants qui demandent une contrepartie financière directe, mais ils existent tout autant lorsqu’il s’agit d’un simple pâturage naturel, par exemple. Même dans ce cas, on ne pourra parler d’amélioration économique qu’à partir du moment où une surface donnée de terre produit plus d’animaux ou plus de denrées d’origine animale qu’auparavant, et ce, de manière durable. Il est habituellement plus facile de quantifier la production de l’élevage – lait, viande, travail, laine, cuir, fumier, etc.