- Éditeur
- Amazing Carbon
- Auteur(s)
- Dr Christine Jones
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 10
Au cours du siècle dernier, l'intensification de l'agriculture, accompagnée d'un manque de connaissances par rapport aux communautés microbiennes du sol, a entrainé une diminution de l'activité biologique et une utilisation de plus en plus en plus importante de formes d’azote issues de l’industrie.
En 2013, les céréaliers australiens ont dépensé près de $3 milliards de dollars pour l’achat d’engrais azotés minéraux (Marino 2014). Au niveau planétaire ce montant dépasse les $100 milliards. Entre 10 et 40% seulement du N ainsi apporté sont absorbés par les cultures. Les 60-90% restants sont lessivés, volatilisés ou immobilisés dans le sol.
L’impact de l'azote minéral
L'utilisation de grandes quantités d'azote inorganique en agriculture a eu de nombreux effets secondaires aussi bien pour le sol que pour l’environnement. Les données issues de la plus ancienne plateforme d’expérimentation aux Etats-Unis montrent que des apports élevés d'azote appauvrissent le sol en carbone, nuisent à sa capacité de rétention hydrique et, ironiquement, épuisent également le N du sol (Khan et al., 2007, Larson 2007).