- Éditeur
- Journal de Pharmacie Belgique
- Auteur(s)
- Prof. J. Quentin-Leclercq
- Année de parution
- 2002
- Nombre de pages
- 10
Ces connaissances, d'abord transmises oralement, l'ont été ensuite dans des écrits, ce qui nous a permis de retrouver des traces de l'utilisation de plantes dans les plus anciennes civilisations des différentes parties du monde (Sumérienne, Babylonienne, Egyptienne, Chinoise, Hindoue, Aztèque, Inca, ...). C'est ainsi que l'on retrouve les noms des premières drogues en écriture cunéiforme sur des documents Sumériens et Babyloniens (4.000 avant JC) recopiés sur des tablettes d'argile datant du 7ème siècle avant JC.
Un papyrus découvert à Ebers (Egypte) donne également des informations concernant les maladies et leurs remèdes utilisés en 1600 avant JC. Les connaissances sont empiriques et l'influence de la magie est très importante. Plus près de notre époque, les Grecs comptaient des médecins célèbres, tel Hippocrate, qui utilisaient, à côté d'animaux et de minéraux, de nombreuses plantes.
En 77 après JC, Dioscoride écrit le « Demateria medica ", un recueil de plus de 500 drogues. Cette œuvre ne décrit pas seulement l'usage de ces drogues, mai saussi les doses, les modes de préparation, de conservation.... Certains de ces remèdes sont tombés en désuétude, mais 54 plantes décrites par Dioscoride étaient reprises dans la liste des plantes essentielles de l'OMS en 1978.