Éco document Les animaux victimes des infrastructures routières

Le département de l’Essonne possède une grande variété de milieux naturels, à laquelle est associée une grande diversité faunistique qu’il est important de protéger.

Les espèces animales occupent des écosystèmes différents où chacune d’entre elles trouve les ressources nécessaires pour subvenir à ses besoins et répondre à ses exigences écologiques.

L‘aire de répartition d’une espèce peut être plus ou moins grande selon son pouvoir de dispersion, ses capacités à se déplacer et ses affinités stationnelles. Les espèces animales utilisent des itinéraires précis, qui leur permettent de joindre leurs territoires de chasse ou de reproduction, d’hibernation, ce qui garantit un brassage des gènes, mais aussi l’expansion et le maintien des populations animales.

L’homme utilise les territoires pour développer ses activités, occupe et aménage son milieu de vie, construit des infrastructures… Ce qui le conduit à fragmenter les espaces naturels vitaux pour la flore et la faune. Ainsi, la circulation routière représente une cause importante de mortalité par collision pour de nombreuses espèces animales. Il est bien sûr important de rappeler que les accidents de voiture impliquant des animaux sauvages (le sanglier par exemple) peuvent également avoir des conséquences dramatiques pour l’homme.

Dans le cadre de ses actions en faveur de la protection de la biodiversité, le Conservatoire départemental des Espaces Naturels Sensibles (CENS) a donc décidé de mener un recensement des animaux victimes de la circulation routière en coordination avec le Parc naturel régional du Gâtinais français.