- Éditeur
- AFAC | AgriFoSe
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 33
J’en ai vu sur les marchés au Kwilu, à Kinshasa comme au Kongo Central, les trois régions du pays dans lesquelles j’ai vécu pendant plusieurs années. Sur les marchés de Kinshasa, on en trouve des variétés venant des différentes régions du pays. J’en ai mangé rôti, dans des ragoûts de légumes ou de la courge comme en sauce d’arachides.
Cependant, de nombreux enfants et même d’adultes qui n’y sont pas habitués, du fait de l’apparence des insectes et des chenilles, ont du mal à les accepter comme nourriture. Les femmes congolaises sont considérablement présentes sur toute la chaîne de valeur de ces aliments, de la récolte à la cuisine, en passant par le conditionnement et la commercialisation. Les femmes qui récoltent ces insectes et ces chenilles savent bien où les trouver et connaissent leur habitat naturel. J’ai entendu les femmes les appeler « aliments BIO » et parler de leurs valeurs nutritives parlant de leurs expériences personnelles ou professionnelles.
Ces expériences peuvent, d’après moi, contribuer énormément aux recherches scientifiques, entre autres dans le domaine de la nutrition et de la protection environnementale en vue d’une sécurité alimentaire respectueuse de l’environnement.