- Éditeur
- UICN
- Auteur(s)
- Marion Péguin, Justine Delangue, Pauline Teillac-Deschamps
- Année de parution
- 2015
- Nombre de pages
- 24
Au niveau mondial, les eaux douces ne représentent en volume que 2,8 % des eaux mondiales, le reste étant salé. Trois-quarts de ces eaux douces sont sous forme de glaces et de neiges permanentes et un quart constituent l’eau disponible (eau en surface et dans l’atmosphère, nappes souterraines). Elles sont d’une importance capitale pour la vie et le fonctionnement des écosystèmes.
Le territoire national métropolitain reçoit en moyenne 480 milliards m3 de précipitations par an dont 61 % s’évaporent, 16 % alimentent directement les cours d’eau et 23 % s’infiltrent pour constituer les réserves souterraines.
Selon le nouveau dictionnaire du SANDRE, un milieu humide est une portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l’eau. Un milieu humide peut être ou avoir été en eau, inondé ou gorgé d’eau de façon permanente ou temporaire. L’eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.
Le terme milieu humide a été proposé pour distinguer clairement l’approche fonctionnelle et écosystémique, également utilisée dans la convention de Ramsar, de l’approche zonale réglementaire qui définit les zones humides en droit français.