- Éditeur
- GAB IDF
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 30
D’autres types de couverts végétaux existent mais sont moins courants dans les systèmes maraîchers (Guesquière et al., 2012) :
> les cultures intermédiaires piège à nitrates (CIPAN), qui sont mises en place à l’automne pour capter les nitrates et ainsi éviter leur lixiviation, dans le cadre de la Directive Nitrates par exemple ;
> les cultures en dérobée, dont l’objectif final est de récolter le fourrage ou les graines.
En pratique, ils peuvent être semés en lignes intercalaires dans la culture principale, en interculture, ou bien ils peuvent être intégrés dans la rotation sur des cycles plus longs (engrais verts de pleine saison, annuels, pluriannuels). Les couverts peuvent être monospécifiques, ou des mélanges d’espèces parmi lesquelles on retrouve souvent : des Poacés, des Fabacées, des Brassicacées, du sarrasin ou encore de la phacélie. Les bénéfices agronomiques des engrais verts sont assez divers selon l’espèce du couvert mis en place.
Un engrais vert réussi peut notamment représenter une solution pertinente pour faire face à certaines problématiques très présentes en maraîchage telles que la maîtrise de l’enherbement, la diversification des cultures dans la rotation ou encore le maintien de la fertilité des sols. Et pourtant, cette pratique n’est pas généralisée dans les systèmes maraîchers, souvent par manque de temps et de créneaux de disponibilité des parcelles.