- Éditeur
- Osaé
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 26
Les derniers travaux de recherche sur le service de pollinisation viennent tous confirmer l’importance des bourdons et des abeilles sauvages dans la pollinisation des cultures et encore plus dans celles des plantes sauvages. Leur activité est complémentaire des abeilles domestiques à moins que ce ne soit l’inverse. La richesse spécifique de ces pollinisations sauvages est tout aussi importante que leur abondance.
Et seule une flore diversifiée proche des parcelles cultivées est à même de maintenir ces pollinisateurs. Celle-ci peut se trouver dans les infrastructures pérennes comme les lisières de bois ou les haies, les prairies naturelles mais encore mieux au sein des parcelles (les messicoles). Il est possible de compenser en partie cette flore sauvage en implantant des bandes fleuries composées de plantes sauvages et d’espèces cultivées choisies pour leurs ressources nectarifères et en pollen.
Cependant, ces mélanges ne sont pas à même de maintenir certaines espèces d’abeilles sauvages et donc indirectement certaines plantes sauvages.