- Éditeur
- Osaé
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 18
Sa particularité est de manipuler l’environnement afin de favoriser les auxiliaires (animal prédateur ou parasite qui, par son mode de vie, apporte son concours à la destruction de ravageurs nuisibles aux cultures, définition de l’AFPP) et de désavantager les ravageurs.
L’Organisation Internationale de Lutte Biologique a défini en 1992 les principes de la production intégrée dont deux portants sur la biodiversité et les paysages et la protection intégrée des cultures. La LBCGH s’inscrit dans ses deux principes de protection intégrée. Dans les objectifs de l’OILB, les Infrastructures Agroécologiques doivent représenter au moins 5 % de la surface de l’exploitation sans apport d’engrais ni de pesticide (principe 1) et au moins deux des antagonistes principaux d’importance régionale de chaque culture doivent être spécifiés (principe 2).
La LBCGH se place dans une démarche de reconception de l’agroécosystème afin de mobiliser au maximum les processus de régulation naturelle. Elle se différencie de la lutte biologique par augmentation ou inondation, par son caractère durable. En effet, le but est le maintien des auxiliaires naturellement présents et non leur ajout annuel.