- Éditeur
- INRAN
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 5
Les dégâts qu’ils occasionnent sur les cultures sont tels qu’ils sont considérés comme un fléau par les agriculteurs, particulièrement les nématodes à galles du genre Meloidogyne qui causent des galles racinaires sur les plantes (photo à gauche, nématodes à galles sur carottes à Diffa). Les cultures les plus attaquées appartiennent aux familles botaniques des solanacées (tomate, piment, poivron) et des cucurbitacées (pastèques, courgettes, melons) sur lesquelles ils induisent des pertes de rendements très importantes.
Au Niger les pertes de rendement sont estimées à plus de 60% sur des cultures comme la tomate ou le poivron. Pour minimiser ces pertes, plusieurs méthodes de lutte peuvent être pratiquées par les maraichers. Il s’agit principalement de la lutte chimique par utilisation de nématicides de synthèse.
Chez nous, le Furadan à base de Carbofuran est le seul produit actuellement disponible. Or, il est très toxique à la fois pour l’homme et l’environnement et est en voie d’être retiré de la liste des pesticides homologués par le Comité sahélien des pesticides (CSP). D’où la nécessité de chercher d’autres méthodes de lutte contre ces dangereux ravageurs. La solarisation en est une d’elles. Elle a l’avantage d’être facile d’application et ne présente aucune nocivité.