- Éditeur
- Société Centrale d'Agriculture
- Auteur(s)
- Sous la direction de M. Ysabeau et Bixio
- Année de parution
- 1845
- Nombre de pages
- 513
Lorsque, sur une terre d’une assez grande étendue, on peut assigner à volonté la place d’un jardin nouveau, on se déterminera moins encore par la qualité de la superficie que par la profondeur de la couche de terre arable. On regardera toujours une terre médiocre, mais profonde, comme préférable à une terre beaucoup meilleure, mais d’une moindre épaisseur.
La première se prêtera presque toujours facilement aux améliorations que nécessite un bon jardinage ; la seconde s’épuisera promptement et n’offrira aucun moyen de subsistance aux végétaux qui pénètrent assez profondément dans le sol.
On prendra aussi en grande considération deux objets essentiels, l’exposition du terrain et la proximité des eaux. Les meilleures expositions sont celles du sud et de l’est. En supposant qu’on ait le choix entre plusieurs terrains en pente, on préférera celui qui fera face au midi ou à l’orient, quand même il ne serait pas tout à fait d’aussi bonne qualité que celui qui regarde l’ouest ou le nord.