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En effet, d'une année à l’autre, les attaques diffèrent selon les conditions météorologiques, les pullulations des années précédentes ou d'autres facteurs encore. Selon le concept de lutte intégrée, de plus en plus appliqué par les professionnels, il faut intervenir au seuil où le montant des pertes encourues risque d'être supérieur au coût des traitements appliqués. Chaque arboriculteur doit établir ses propres seuils de tolérance en fonction de ce qu'il est prêt à accepter comme dégâts. Dans un verger correctement conçu et entretenu, un équilibre naturel s’établit entre les « ravageurs » et les « auxiliaires » ce qui doit limiter les interventions sanitaires.
Quelques petits aménagements pour faciliter l’installation de ces auxiliaires sont souvent plus efficaces que l'utilisation du pulvérisateur : tas de pierres ou de fagots pour abriter reptiles et batraciens, nichoirs, zones non fauchées... Des mesures préventives comme des pulvérisations de préparations « maison » peuvent renforcer les défenses naturelles des plantes. Différentes phases d’un suivi phytosanitaire : Visites fréquentes au verger, surtout au printemps, pour déceler la présence de ravageurs. Apprécier les risques.