- Éditeur
- PROCORDEL
- Auteur(s)
- Jean César, Marcellin Ehouinsou, Abdoulaye Gouro
- Année de parution
- 2004
- Nombre de pages
- 48
Beaucoup d'entre elles ont un faible pouvoir germinatif (parfois quelques % seulement), [ceci est du au fait que ce sont des vivaces, qui dans la nature se reproduisent plus par division des touffes que par reproduction sexuée, à l'exception cependant d'Andropogon gayanus, plante de jachère à pouvoir colonisateur élevé qui germe à 70 ou 80 %. Certaines variétés de Panicum maximum améliorées, qui ont été sélectionnées pour le pouvoir germinatif, lèvent à 90 %.].
Enfin, la récolte des semences est souvent délicate (Panicum maximum, Andropogon gayanus). L'autre solution pour pallier les difficultés du semis, est le bouturage. Les graminées cespiteuses ou stolonifères reprennent très bien par éclat de souche ou bouturage de stolon.
Cependant, la technique est lente, et doit être appliquée en pleine saison des pluies pour une réussite assurée. En revanche, les graminées, d'une manière générale, résistent bien au broutage, au piétinement et même au feu. Elles sont stables et pérennes.
Les graminées pâturées ont besoin d'une fertilisation complète (NPK) ; certaines espèces sont exigeantes en azote (Brachiaria ruziziensis).