- Éditeur
- FRAB Midi Pyrénées
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- 2012
- Nombre de pages
- 9
Néanmoins la concentration d’individus augmente les risques sanitaires, même si l’on est en bio avec un nombre limité d’animaux par bâtiments. Un seul traitement antiparasitaire ou antibiotique est autorisé par an, avec un délai d’attente doublé, hors plans de vaccinations et d’éradication obligatoires. Attention à l’impact de ces traitements sur les résultats techniques : baisse de ponte, etc.).
Le cahier des charges bio stipule que «la prophylaxie » : ensemble de processus actifs ou passifs destinés à prévenir l’apparition ou la propagation d’une maladie, « passe d’abord par la mise en place de mesures de prévention ». Il est également possible de recourir sans limitations aux médecines naturelles : phytothérapie, homéopathie, oligoéléments. Attention ! Les compléments alimentaires doivent être certifiés AB.
Outre le respect de la réglementation, la prévention peut avoir un fort impact économique sur la ferme, préférant des techniques souvent peu onéreuses à l’intervention d’un vétérinaire. L’ambition de cette fiche, qui fait suite à une formation organisée au printemps 2012 par l’APABA, est de présenter brièvement les principaux types de médecines naturelles existantes, puis de proposer des solutions concrètes aux principaux problèmes rencontrés en élevage.