- Éditeur
- Société Nationale d'Horticulture de France
- Auteur(s)
- Jean-Louis Bernard, Jacques My, Daniel Veschambre
- Année de parution
- 2012
- Nombre de pages
- 30
Au début des années 2000, divers « fabricants » désireux de commercialiser du purin d’ortie ont revendiqué pour cette préparation une origine ancestrale, arguant du fait que l’agriculture utilisait traditionnellement cette solution, en particulier pour ses propriétés aphicides.
Littérature agronomique et mentions faites de l’ortie pour la protection des cultures
Il est vrai que, dès l’Antiquité, divers végétaux ont été cités par des agronomes comme précieux pour détruire ou repousser certains ravageurs des cultures ou des grains récoltés. On trouve ainsi cités :
- Les feuilles desséchées d’olivier sauvage destinées à être mêlées à l’enduit des parois des silos de stockage des céréales.
- Les fruits du fenugrec, les feuilles d’absinthe, d’inule ou de coriandre, broyés et incorporés à la masse des grains en conservation.
- La décoction du cornichon d’âne (Ecballium elaterium) dont on aspergeait les objets à protéger des rongeurs.
- Les fumigations toxiques à base d’if, les copeaux du laurier-rose…
- Les appâts à base d’hellébore destinés à tuer les rats.
- Le jus de sedum pour faire tremper les semences avant mise en terre, etc.