- Éditeur
- CIRAD
- Auteur(s)
- Philippe Ryckewaert
- Année de parution
- 2004
- Nombre de pages
- 16
La lutte chimique classique induit de nombreux problèmes :
• Risques de pollution et de toxicités pour l’homme et l’environnement
• Résidus de produits dans les parties consommées.
• Coût élevé de nombreux traitements.
• Elimination des organismes utiles : prédateurs, parasitoïdes, pollinisateurs.
• Apparition de résistances aux insecticides et acaricides.
Contexte agronomique des DOM-TOM
• Cultures intensives : toute l’année, pas de rotation, cultures sous abris (plus de problèmes d’insectes sous serres, mais moins de problèmes de maladies)
• Non-respect de la prophylaxie
• Microclimats
• Nombreux traitements phytosanitaires non raisonnés
• Problèmes d’homologation des pesticides
• Aspects économiques, importations...
• Aspects sociologiques : formation, traditions…
La lutte intégrée, définition : C’est la combinaison de plusieurs méthodes de lutte dans le but de limiter le développement des bioagresseurs des cultures afin qu’ils ne provoquent pas de dégâts économiques, et ce d’une façon durable et respectueuse de l’environnement :
• la prophylaxie (+ lutte génétique)
• la lutte chimique raisonnée
• la lutte biologique
• la lutte biotechnique
• la lutte physique
Il ne s’agit donc pas d’éliminer tous les insectes et acariens ravageurs d’une culture, mais de supporter un certain nombre d’entre eux, à condition qu’ils ne provoquent pas de dégâts économiques.