- Éditeur
- PNR 68
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- 2018
- Nombre de pages
- 90
Les principales émissions de CO2 dans l’agriculture suisse résultent de la perte de matière organique des sols marécageux. On peut s’attendre à des pertes en carbone des sols dues au changement climatique – augmentation des températures et intensification de la sécheresse. Les sols rejetteront donc plus de CO2 dans l’atmosphère.
La forte fertilisation dans certains secteurs de l’agriculture suisse n’entraîne pas seulement le lessivage de grandes quantités de nitrate et de phosphore, mais aussi des émissions élevées de gaz hilarant, qui agit sur le climat, en provenance du sol.
Le passage inadapté de machines agricoles lourdes sur les sols provoque un tassement irréversible des sols. Il faut s’attendre à des dommages à long terme comparables pour l’exploitation forestière et les travaux de construction. Des mesures ciblées telles que la création de macropores artificiels peuvent contribuer à la régénération des sols – avec un impact toutefois limité