- Éditeur
- Natagora
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- non daté
- Nombre de pages
- 24
La dégradation de leurs gîtes d’été et d’hiver :
- L'abattage des arbres creux ou morts, la fermeture ou l'illumination des accès aux combles et clochers d’églises, l’isolation des toitures et le rejointoyage des vieux ponts créent une grave pénurie de logement.
- Les gîtes où elles hibernent en hiver, comme les grottes, mines et carrières, sont parfois fermés hermétiquement et remblayés, rendant le site inaccessible. Le dérangement dans ces sites souterrains est particulièrement nuisible aux chauves-souris également.
La régression des terrains de chasse et des proies :
- L’urbanisation des campagnes, la disparition des haies, l’agriculture intensive, la sylviculture productiviste ou encore le remblaiement des mares et zones humides ont des conséquences désastreuses sur les populations de chauves-souris.
- Les apports massifs de pesticides dans les grandes monocultures ou dans les jardins privés renforcent cette tendance.
- La pollution de l’eau ainsi que la dégradation des berges sont également pointées du doigt.
- L’éclairage public et privé coupe les routes de vol des chauves-souris qui fuient la lumière, en plus de perturber leurs proies et de réduire leurs terrains de chasse.