- Éditeur
- n./a
- Auteur(s)
- Alain Vitre
- Année de parution
- 2003
- Nombre de pages
- 10
1. Les premiers essais sont très anciens : ils ont été effectués par des chercheurs travaillant sur la fertilisation des plantes et la mise en évidence du rôle de l'eau et de l'air dans le sol. En cherchant le rôle de chacun des éléments constituants le sol, on s'est aperçu que celui-ci pouvait être entièrement reconstitué de façon artificielle. Il fallait seulement retrouver toutes les caractéristiques physique, chimique et biologique du sol (voir plus loin)
2. Plus près de nous, on s'est rendu compte que la répétition de mêmes cultures dans un sol, favorisaient le développement de parasites du sol (fusarioses notamment), dont on ne pouvait plus se défaire par des moyens chimiques (pesticides) ou biologiques (non-existence de variétés résistantes): on a alors pensé au remplacement du sol par des substrats voisins, le plus souvent organique (tourbes ou terreaux) réduits en volume et isolés du sol par une enveloppe plastique.
3. Enfin, de façon plus pragmatique, les cultures hors-sols se sont développées parce que les performances agronomiques obtenues étaient supérieures aux performances des cultures traditionnelles en sol : la réduction du milieu racinaire associée à l'irrigation localisée, la possibilité de mieux maîtriser la température des racines, la souplesse et la mobilité des systèmes proposés permettent une meilleure maîtrise des facteurs de production. Aujourd'hui, on peut dire que c'est ce dernier critère de performance agronomique qui conduit les producteurs à se convertir au hors-sol.