Un sol vivant Sols vivants

Les sols constituent des écosystèmes à part entière peu visibles et donc méconnus.

Leur diversité est pourtant importante. Avec 33 grandes familles de types de sols identifiées en France métropolitaine (comme les fluviosols, calcisols, brunisols, etc.), ils servent d’habitat ponctuel ou permanent à un grand nombre d’organismes vivants : des bactéries, des végétaux, des champignons, des invertébrés, voire des mammifères.

Cette biodiversité assure des fonctions qui permettent le maintien de la vie sur Terre. Le sol est présent en quantité limitée, et n’est pas un système renouvelable à l’échelle humaine. Le sol peut ainsi être détruit en quelques minutes, alors qu’il a pu mettre des milliers d’années à se former. Ces sols vivants, essentiels, sont depuis de nombreuses années victimes de l’artificialisation et de l’étalement urbain.

Chaque année, entre 20 000 et 30 000 ha d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF) disparaissent ainsi en France (source : Observatoire de l’artificialisation des sols). Cette consommation d’espace n’est pas uniquement liée à la croissance démographique puisque l’artificialisation des sols progresse 4 fois plus vite.