- Éditeur
- Académie des Sciences
- Auteur(s)
- Collectif
- Année de parution
- 2004
- Nombre de pages
- 24
L’homme, en développant l’agriculture et en exploitant les ressources de combustibles fossiles n’a fait qu’accentuer cette dépendance à l’égard du règne végétal. La comparaison des génomes de plantes à ceux des animaux et de bactéries a confirmé la place singulière des plantes dans l’arbre de l’évolution.
De nombreux gènes intervenant dans les mécanismes de base de la cellule eucaryote s’y trouvent en bonne place (cyclines, enzymes de recombinaison, protéines impliquées dans la traduction, dans le fonctionnement du cytosquelette, etc…) confirmant une origine commune des eucaryotes animaux et végétaux.
On décèle aussi dans les génomes des plantes les traces de l’endosymbiose de la cellule eucaryote primitive déjà pourvue d’une mitochondrie, avec une cyanobactérie capable de photosynthèse. Le génome des cyanobactéries actuelles comporte 3170 gènes. Arabidopsis, la plante modèle des végétalistes comporte plus de 4000 gènes présentant des similitudes de séquences avec les gènes cyanobactériens.