- Éditeur
- Générations Futures
- Auteur(s)
- Paloma Dwidar, Nadine Lauverjat
- Année de parution
- 2018
- Nombre de pages
- 23
Les procédés mécaniques y sont privilégiés, au détriment des procédés plus invasifs tels que l’irradiation ou l’utilisation de solvants pour le raffinage. Par ailleurs, ils ne contiennent ni additifs ni conservateurs à risque, car le cahier des charges les proscrit.
De nombreuses études témoignent de taux de résidus de pesticides significativement inférieurs dans les urines des consommateurs de bio, à l’inverse de la population qui consomme des produits conventionnels. Cette exposition à ces polluants peut s’avérer néfaste, surtout lorsqu’il s’agit de perturbateurs endocriniens. L’effet est potentiellement amplifié par une exposition à un mélange de diverses substances toxiques qui interagissent : l ’effet cocktail.
Certes, des pesticides peuvent être utilisés en bio, mais, d’origine naturelle ou minérale, ils ne présentent pas des niveaux de toxicité comparables aux pesticides de synthèse et leur persistance dans l’environnement est bien moindre.
En 2014, une étude australienne révélait que l’on pouvait diminuer en une semaine « drastiquement » son taux d’exposition aux pesticides en intégrant une part de bio de 80 % au moins dans son alimentation. Elle concluait que le passage à une alimentation bio était une mesure de précaution logique pour limiter les risques liés à cette exposition. D’autres études portant sur la même thématique affichent des conclusions similaires.