- Éditeur
- TA - ISF Cameroun
- Auteur(s)
- Irénée Modeste Bidima
- Année de parution
- 2014
- Nombre de pages
- 28
L’alimentation de l’oie est un procédé un peu exigeant. L’oie diffère principalement des autres espèces de volailles en raison de son système digestif qui ne lui permet de s’alimenter que d’herbe. Comparée à d’autres oiseaux comme les poules, elle résiste beaucoup mieux aux maladies et présente une croissance assez rapide.
C’est un oiseau palmipède chez qui on compte plus d’une centaine de races. Celles-ci peuvent être réparties en 3 groupes principaux : l’oie de Guinée ou de Chine, qui est réputée très bonne pondeuse ; l’oie cendrée, très bonne productrice de viande ; et les races hybrides. D’un poids de 4 à 12 kg à l’âge adulte, on distingue les races légères des races lourdes. Les races légères (oie de Bresse, oie d’Alsace, oie normande, etc.) pèsent en moyenne 4 à 6 kilos. Les races lourdes (oie du Poitou, oie du Bourbonnais, oie de Toulouse, etc.) pèsent en moyenne 7 à 12 kilos. L’oie de Guinée ou de Chine est particulièrement bien adaptée aux conditions tropicales.
La constitution d’un groupe d’oies appelé « jeu » peut se faire à partir d’un mâle (jars) et de trois femelles de race lourde ou bien de 5 femelles de race légère. L’oie est un bon gardien pour la maison et les autres oiseaux : elle a une bonne mémoire et donne l’aler te en criant. La chair, le foie, les plumes et les duvets sont très recherchés.