La mort des sols agricoles

Remue-méninges La mort des sols agricoles

Tu es dur @Jean-Paul !

Encore fallait-il dans les années 80 pouvoir s'informer, quand les scientifiques et les industriels appuyés par les politiques, comme l'a si bien dit @Marguerite, venaient vous dire que vous aviez tout à gagner à utiliser des pesticides (sans danger...) et des engrais (sans danger...) il aurait fallu avoir un sacré bagage technique et scientifique pour leur démontrer qu'ils avaient tort !

Et puis quand les agriculteurs voyaient leurs tomates plus grosses, plus rouges, leur maïs plus jaune, plus fort, difficile de se dire "non, j'y crois pas à leur truc !". C'était il y 30, 40 à 50 ans de ça ! L'époque n'était pas la même, les consciences non plus.

Dans les années 70 nos parents fumaient dans la voiture toutes fenêtres fermées !
 
Et puis quand les agriculteurs voyaient leurs tomates plus grosses, plus rouges, leur maïs plus jaune, plus fort, difficile de se dire "non, j'y crois pas à leur truc !".
PermaForo - La mort des sols agricoles
 
Dès 1962 certains écologistes alertaient sur les risques des pesticides.

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Mais évidemment dans les années 60 et 70 les agriculteurs tout-puissants n'en avaient cure ! L'essentiel était de produire, produire, produire sans se poser de questions... Et quand bien même on savait on continuait de produire au nom de la sacro-sainte autosuffisance alimentaire.
 
Admirable scientifique que cette Rachel Carson ! Je n'avais jamais entendu parler d'elle.
 
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Oui enfin un livre qui sort en 62 aux US n'arrive pas forcément aux oreilles des agriculteurs du Loiret le lendemain... S'attaquer aujourd'hui aux agriculteurs d'hier, bof... à quoi bon ?

Par contre l'agriculteur en 2024 qui met à nu ses sols arables, fait de la monoculture, pas de rotation, pas de haie, saccage la biodiversité, utilise des engrais minéraux et des pesticides lui on peut en parler. En parler, pas lui tomber dessus, parce qu'à moins que l'un d'entre nous ne soit agriculteur il y a des paramètres que nous ne maitrisons probablement pas, notamment celui économique.

Passer du conventionnel au bio ou à l'agriculture de conservation ça coûte combien ? La transition est-elle facile ? Est-ce que ça créé de l'emploi, en détruit ? Est-ce qu'on peut y passer d'une saison à l'autre ? etc...

Je serais ravi qu'un agriculteur puisse venir en débattre ici.
On en apprendrait beaucoup sur le métier, son quotidien, sa réalité.

Les choses ne sont jamais aussi simples qu'elles paraissent...
 
Passer du conventionnel au bio ou à l'agriculture de conservation ça coûte combien ? La transition est-elle facile ? Est-ce que ça créé de l'emploi, en détruit ? Est-ce qu'on peut y passer d'une saison à l'autre ? etc...
D'accord, mais l'envisage-t-il au moins ?

Toute la question est là, philosophiquement en tout cas. Le reste, c'est de la technique, et je ne crois pas me tromper en disant qu'il existe des organismes, publics, privés ou associatifs, qui accompagnent les agriculteurs vers une agriculture durable.

S'informer :

Démarche de transition (entre autres)
 
Je serais ravi qu'un agriculteur puisse venir en débattre ici.
On en apprendrait beaucoup sur le métier, son quotidien, sa réalité.
Moi aussi mais en attendant, si ce n'est pas un débat c'est au moins un témoignage :

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Et une ribambelle ici, avec des agriculteurs qui cultivent jusqu'à 200 hectares donc c'est pas du jardinage !
 
Passer du conventionnel au bio ou à l'agriculture de conservation ça coûte combien ? La transition est-elle facile ? Est-ce que ça créé de l'emploi, en détruit ? Est-ce qu'on peut y passer d'une saison à l'autre ? etc...
Des questions qui méritent des réponses, clairement. (y)

Une autre agriculture est possible, c'est avant tout une question de volonté, et de sensibilité aussi, sûrement mais ce n'est pas tout, ce que rappelle @Alain est très juste.

Quand on voit la réussite de certains, on peut garder espoir qu'un jour toute l'agriculture française et européenne soit durable.

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Alain,
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