- Éditeur
- BLE - CIVAM
- Auteur(s)
- Jean-François Bouchy
- Année de parution
- 2011
- Nombre de pages
- 20
Des cultures correctement irriguées offrent de meilleurs rendements (courgette : rendement 3 fois supérieure) à l’inverse si la plante ne reçoit pas assez d’eau le calibre et le rendement seront limités. En agriculture biologique, il est envisageable de sous arroser pour éviter une situation de « confort » à la plante qui la saturerait en eau et limiterait alors l’exploration du sol par les racines. Sauf, pour la salade, il est conseillé que l’arrosage ne couvre que 80% des besoins réels ainsi la teneur en matière sèche des légumes augmente et permet d’obtenir une meilleure conservation et un meilleur goût.
Le système racinaire des légumes couramment cultivés supporte mieux le sec, ou l'alternance sec/humide que l’humidité stagnante (présence d’eau libre) qui entraînent une asphyxie racinaire. Il faut préférer des arrosages réguliers plutôt que d’apporter des quantités importantes en une fois qui accentuent le lessivage, le tassement du sol et le risque d’éclatement des fruits.
Le tensiomètre peu utilisé en maraîchage, est un appareil de mesure du taux d’humidité du sol permet pourtant un diagnostic intéressant. Pour estimer les volumes d’eau à apporter quelques calculs sont indispensables en fonction de la nature du sol et des besoins cultures. Le bilan hydrique permet l’évaluation des entrées et sorties en eau et donc d’évaluer une dose d’arrosage en fonction du stade de culture des légumes, de la saison, et de la nature du sol.